Je suis mariée… mais je baise au tel

Je baise au tel pour ne pas tromper mon mari.

Une femme comblée en apparence

Je m'appelle Clara, j'ai 39 ans. Mariée, deux enfants, une belle maison, un mari attentionné — du moins, c’est ce que tout le monde croit. La vérité, c’est que la tendresse s’est transformée en routine. Les baisers sont devenus mécaniques, les nuits silencieuses. Pendant longtemps, j’ai fait semblant que ça suffisait. Que c’était « normal ». Et puis un jour, par hasard, je suis tombée sur un site de telrose sexe. J’ai cliqué, sans trop savoir pourquoi. Une voix m’a répondu. Douce, chaude, virile. Et en moi, quelque chose s’est réveillé.

Un fantasme sans infidélité physique

Je n’ai jamais franchi la ligne. Je n’ai jamais couché avec un autre homme. Mais je baise au tel. Littéralement. Avec ma voix, mes gémissements, mes mots crus parfois, mes silences surtout. Avec eux, ceux que j’appelle dans le secret de la nuit, je me laisse aller. Je redeviens cette femme pleine de désir qu’on m’a appris à étouffer. Je jouis souvent, seule, dans mon lit conjugal, pendant que mon mari dort à côté. Paradoxalement, ça m’a rendue plus douce avec lui. Moins frustrée. Comme si mes pulsions avaient trouvé un terrain neutre où s’exprimer librement.

Le pouvoir des mots… et du silence

Chaque appel est une mise en scène. Une confession. Parfois tendre, parfois crue. Le sexe au tel n’a rien de vulgaire quand il est vrai. Je me laisse guider, j’écoute, je respire, je soupire. Certains hommes m’ouvrent leur intimité sans pudeur. D’autres me font parler, longtemps, jusqu’à ce que je lâche un « j’ai envie de toi » murmuré, sincère. Je me touche, bien sûr. Mais ce n’est pas seulement physique. C’est existentiel. C’est moi, redevenue femme, au-delà du rôle d’épouse, de mère, de collègue. Je suis nue dans ma tête, nue dans mes mots.

Je reste fidèle à ma façon

Est-ce que je me sens coupable ? Parfois. Mais pas longtemps. Je ne détruis rien. Je reconstruis ce qui a été éteint en moi. Le sexe au tel est devenu mon jardin secret. Mon antidote à l’effacement. Je n’ai pas besoin de voir ces hommes. Je les imagine. Je les ressens. Et ils me rendent vivante. Je suis fidèle au corps de mon mari. Mais infidèle dans ma tête, dans ma voix, dans mes fantasmes. Est-ce si grave ? Je ne crois pas. Je crois que c’est humain. Et terriblement bon.

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